Le
Burkina Faso doit relever plusieurs défis pour améliorer l’équité et
l’efficacité de son système éducatif. Les trois principaux défis sont la
scolarisation universelle, la qualité de l’éducation et l’employabilité. La
détérioration de la situation sécuritaire depuis 2016 a également eu de lourdes
conséquences sur le système éducatif du pays.
L’éducation
est un défi majeur et le pays est l’un des plus pauvres du monde et consacre
une part importante de ses ressources à l’éducation. Le financement de
l’éducation est un défi majeur pour le pays, qui reçoit une aide extérieure
substantielle.
Selon
l’UNICEF, le taux brut de scolarisation au primaire a atteint 88,8 pour cent
dont 89,2 pour cent pour les filles en 2019, tandis que le taux brut de
scolarisation au post-primaire est de 50,1 pour cent dont 54 pour cent pour les
filles, et le taux brut de scolarisation des enfants de 16 à 18 ans au
secondaire est de 19,8 pour cent au secondaire dont 17,4 pour cent pour les
filles[1].
Les
ONG (Organisations Non Gouvernementales) jouent un rôle important dans le
développement de l’éducation au Burkina Faso. Elles interviennent dans
plusieurs domaines tels que l’alphabétisation, la formation professionnelle,
l’éducation inclusive et l’accès à l’éducation pour les enfants en situation
difficile.
Depuis
2006, l’organisation pour le secours humanitaire OSEH a investi : un
milliard, trois cent trois millions, soixante-douze mille sept cent vingt
Francs (1 303 072 720) FCFA. Cet investissement s’est porté sur
la construction et l’équipement des salles de classe et des centres
d’hébergement des enfants démunis, la prise en charge du fonctionnement des
écoles et autres centres, et la distribution des kits scolaires.
Comme
dans les années antérieures, l’organisation OSEH, à travers l’appui de ses
partenaires techniques et financiers, a encore investi au Burkina Faso en 2023,
contribuant à l’amélioration de la qualité de l’éducation.
La
principale activité dans ce domaine est la construction et l’équipement d’un
bâtiment BTC de six salles de classe de l’enseignement primaire à Saonre, dans
la commune rurale de Komsilga.