Bien que le Burkina Faso soit un pays agricole, le pays est régulièrement confronté à des difficultés alimentaires.
La pluviométrie est beaucoup souvent mise en avant comme la première cause de l'insuffisance alimentaire, mais cela doit être associé à un faible outillage des producteurs et surtout une bonne politique agricole en faveur des pauvres paysans qui manquent souvent du minimum pour faire face à la nature.
Selon Le ministère de l’Agriculture et des ressources animales et halieutiques et des Partenaires techniques et financiers (PTF); la production céréalière est en baisse de 10 % sur les campagnes agricoles de ces dernières années, ce qui impacte négativement la vie de près de 3,8 millions 12 millions d'hectares de terres agricoles, et seulement 41,67 % est exploité, c'est-à-dire : près de 5Mha.
L’implication de 80 % de la population n’a visiblement pas permis au pays d’atteindre une suffisance alimentaire, pour une population qui est à une augmentation de 10% du nombre d’enfants âgés de 6 à 59 mois (source : note de page N°1).
Ce stress alimentaire frappe plus les régions les plus touchées par l’insécurité ; à savoir : l'Est, le nord, le centre-nord et le sahel qui regroupent près de 80,1 % des personnes déplacées internes (PDI). Dans ces régions ; 75 % des ménages ne pourront pas couvrir les besoins alimentaires grâce à leur propre production, contre 52 % à l’échelle nationale.
À ces déficits alimentaires vient s'ajouter l'insécurité accrue qui a coupé l'accès aux terres agricoles, et qui a contribué à la perturbation des marchés et le flambé des prix des denrées de base.
C'est dans ce contexte de stress alimentaire que l'organisation pour le secours humanitaire a mené ses activités et a pu contribuer à atténuer la souffrance de milliers de personnes au Burkina Faso.
La distribution de vivres concerne le riz, le sucre, le macaroni et l’huile végétale.
De plus en plus, des ménages burkinabé souffrent de stress alimentaire du fait de la mauvaise pluviométrie, mais également et surtout du fait de l’insécurité qui règne dans les zones rurales agricole.
Le flux des personnes déplacées de force et la migration des zones rurales vers les zones urbaines sont entraînés un déséquilibre alimentaire très sévère.
C'est alors que les ONG humanitaires sont appelées à jouer leur de secours pour éviter des cas de malnutrition, si ce n'est de cas de famine dans nombreuses localités du Burkina Faso.
En début d'année 2022, l'organisation OSEH a pu, dans un brief espace, enregistrer de milliers de personnes déplacées internes à son siège à Bissighin sur la route nationale N°2 de la ville de ville de Ouagadougou ; et un grand des enregistrés ont eu satisfaction, puisqu'une partie de leurs doléances a été entendue et résolue, maintes fois pour certains.
De distribution de vivre et de repas communautaires préconditionnés sont alors remis aux populations, et cela se fait pour tout le monde et de façon général sans distinction de statut de réfugiés ou de PDI ; même si ces derniers ont toujours une avance de priorité si le jeune est doublé de déplacement forcé de l’instabilité que traverse le pays.