Le Burkina Faso est un pays avec une population très jeune ; le dernier recensement estime que 45,3% de la population burkinabé a moins de 15 ans, et 32,6% ont entre 15 et 34 ans, et seulement 3,4% auraient plus de 65 ans, et l’âge moyen au Burkina est de 21,7 ans.
Cela indique clairement qu’un grand investissement doit se faire à l’endroit de ces jeunes sur plusieurs plans socioéconomiques et éducatifs.
Au plan éducatif, beaucoup reste à faire pour que ces jeunes trouvent une bonne instruction, gage d’une meilleure prise en charge de soi et de la société, car cette tranche d’âge sera, demain, le pilote du navire de la nation burkinabé.
Sauf que les chiffres dans ce domaine ne présagent un lendemain meilleur de sitôt ; le même rapport du 5e RGPH stipule que le taux national d’alphabétisation est de 29,7%.
La situation dans les zones rurales et plus alarmante : 18,5%, contre 55,6 en milieu urbain ; et sur le taux de 18,5% seulement 14,5% est le taux de la scolarisation de filles.
C’est pour contribuer aux efforts des autorités pour lutter contre l’ignorance et l’analphabétisation que l’organisation pour le secours humanitaire OSEH s’engage dans son plan stratégique et dans plan de travail annuel à apporter des nouvelles infrastructures scolaires, et, par ricochet, à appuyer toute activité qui va dans le sens de l’amélioration de la qualité de l’éducation au Burkina Faso.
Construction, réhabilitation et équipement des bâtiments, prise en charge scolaires des orphelins, subvention des études universitaires des étudiants, distribution des kits scolaires et autres actions qui vont dans le sens d’accroitre le rendement scolaire des enfants burkinabé.
Pour le rappel, l’organisation OSEH est construit, à ce jour, 80 salles de classe, pour l’enseignement primaire, post primaire et secondaire.